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Consultation sur le plan d’action stratégique syndical

Nous profitons de la Journée mondiale des enseignants pour vous inviter à participer à une consultation très importante. Depuis un an, le bureau syndical du SEECD travaille sur un projet qui pourrait, à court et long termes, changer bien des choses dans notre milieu.

Un plan d’action sert à donner de la cohésion aux diverses actions de ceux qui l’appliquent. Organisées dans le temps, ces actions constituent des étapes dans la réalisation de projets. Cette planification correspond à des objectifs communs, eux-mêmes nourris par des valeurs communes.

Les membres du bureau syndical du SEECD travaillent, depuis l’automne 2016, à l’élaboration d’un plan d’action stratégique. Son orientation générale a été présentée lors d’assemblées qui se sont tenues en février, en avril et en juin 2017.

Nous vous invitons ici à donner votre avis sur l’approche envisagée et sur les objectifs éventuellement poursuivis. Il y a 8 questions dans ce questionnaire. N’hésitez pas à faire part de vos commentaires et de vos suggestions à la toute fin.

Le lien vers le questionnaire vous a été acheminé par courriel. La consultation aura lieu du 5 au 16 octobre 2017.

Quelque chose comme un début

Répondant à l’invitation du bureau syndical, plusieurs membres du SEECD se sont rencontrés dans la matinée du 7 juin pour échanger sur leur vision du cégep et de la communauté enseignante en abordant la question d’un plan d’action commun. La rencontre, décontractée et cordiale, a permis de faire des observations intéressantes quant aux préoccupations des enseignants et enseignantes.

La coopération avec les différents intervenants au sein de l’organisation apparait être importante pour développer des liens et des projets. La nécessité de développer des espaces de discussion entre pairs et entre collègues des différents secteurs a été exprimée par plusieurs participants. Il leur apparaît important de développer des lieux d’échange et des moments de rencontre pour briser l’isolement et le travail en «silos». Si l’information doit être mise en commun dans des moments de rassemblement, le partage et l’échange, eux, participent à un équilibre entre action et réflexion.

La question de la collégialité des relations a occupé beaucoup de place. La reconnaissance du travail enseignant passe par la valorisation, la légitimation et le respect à l’égard de soi et des autres. Un enseignant a remarqué comment les notes internes diffusées par certains gestionnaires révélaient la hiérarchie en place.  Or, cette dernière est vue comme un obstacle majeur à la réciprocité, à la confiance et à l’implication. D’autres enseignants ont relevé le décalage de valeurs et de préoccupations qui existe entre le corps enseignant et certains gestionnaires. La pensée managériale affecte tout le monde dans l’organisation. Alors que certains ont insisté sur le besoin d’une d’écoute réelle de la part des gestionnaires, afin d’établir une communication et une coopération qui soient authentiques, d’autres ont manifesté le désir de créer un nouveau type de rapport situé en dehors de la confrontation. Il faut faciliter la collaboration en prenant les devants plutôt qu’en étant défensifs, en proposant des solutions plutôt qu’en créant des conflits, voire en imposant certains sujets qui sont au coeur des préoccupations des enseignants.

Il a aussi été question de l’engagement, un élément crucial qui, de l’avis de plusieurs, peut créer une masse critique dans les échanges. La crédibilité de la communauté enseignante est accrue par l’implication de ses membres et par leur concertation. Si la vision de la collaboration et du dialogue est partagée, le rôle du syndicat est important sur ce plan, et il faut y voir avec vigilance et prudence. Aux yeux de certains, l’exercice d’une pression demeure parfois nécessaire dans certains dossiers. Cependant, l’engagement participe à créer un rapport de force qu’il faut entretenir, car il permet la légitimation des actions.

D’un autre côté, des actions concrètes doivent permettre d’appliquer certains principes et certaines valeurs. En ce sens, un plan d’action stratégique syndical permet de donner une direction au collège. Quelqu’un a relevé qu’il était important de mettre les moyens dans les mains des l’enseignants. Or, les principaux obstacles à l’engagement semblent être la lourdeur de la charge de travail et le manque de temps. C’est pourquoi il faut faire l’examen du métier d’enseignant. Il est également important de comprendre la culture locale pour opérer un changement de mentalité qui soit à l’image de la communauté. Afin de favoriser l’engagement de chacun, une perspective plus élargie de l’action syndicale est souhaitée. Plusieurs ont signifié qu’il est important de partager une vision commune afin de favoriser le bien de la collectivité.  Il est temps de se réapproprier les règles et les lieux de décision. La planification stratégique est un moyen d’y voir. Dans l’ensemble, les objectifs généraux du plan proposé dans le document de travail, objectifs qui sont axés sur le commun, on rallié les participants :

1) Reconnaissance de l’écosystème éducatif, environnemental et social

2) Renforcement de la communauté enseignante

3) Prise en charge commune de l’éducation

Cependant, dans les prochains mois, il sera important de procéder par étapes et à petits pas. Le document de travail actuel, qui présente des objectifs généraux axés sur le commun, devra être approfondi. Certains ont exprimé le souhait que ces objectifs reposent sur des valeurs clairement définies (par exemple la «coopération») et qu’ils conduisent à des actions concrètes. Il faudra bien jauger l’écart entre l’idéal et la réalité afin de ne pas verser dans l’utopie. Pour ce faire, il sera nécessaire de définir des enjeux et une mission à partir d’une analyse des faits et des données. Ces preuves permettront une argumentation reposant sur l’expertise enseignante.

Enfin, ce rassemblement informel a été l’occasion d’expérimenter des technologies permettant de nouvelles façons de partager l’information et d’organiser la discussion. Des outils collaboratifs ont permis d’avoir accès à de la documentation en ligne, d’avoir un ordre du jour ouvert que chacun pouvait modifier, d’inscrire et de suivre les tours de parole de façon participative et de contribuer en temps réel à la prise de notes tenant lieu de compte rendu. Tous les participants ont convenu que cette rencontre était une activité essentielle et qu’il fallait poursuivre l’exercice à l’automne prochain.

Les communs en éducation

Ce sont des choses qui ne sont possédées par personne, mais qui sont partagées par tous. Elles ne relèvent ni du bien public, ni du marché. Elles n’existent qu’à partir du moment où une communauté décide de gérer collectivement une ressource dans une perspective d’équité et de durabilité. Que sont ces choses si singulières qu’elles échappent au vocabulaire courant ? Les communs sont la combinaison d’une ressource (l’eau, l’air, le savoir, l’éducation, internet, les logiciels libres), d’une communauté d’usagers, et d’un ensemble de règles sociales, de normes et de sanctions créées par cette communauté que l’on appelle les commoneurs. Dans un atelier présenté au Conseil général de la FEC-CSQ à Sorel, le 1er juin 2017, Louis Marchand et Grégoire Bédard jettent un bref coup d’oeil à la renaissance des communs et tentent de voir comment ils peuvent transformer notre rapport à l’éducation dans les cégeps.

La capsule vidéo (4 min.) suivante résume l’essentiel de la présentation.

Une approche syndicale renouvelée

Avec la «nouvelle gestion publique», les valeurs et les modes d’opération de l’État sont largement inspirés du secteur privé et des principes néolibéraux. L’État va de pair avec le marché et ceci n’est pas sans conséquences sur l’éducation et sur la gestion du système éducatif. Dans ce contexte, où s’ajoutent les défis du monde contemporain (en termes d’environnement, d’énergie et de ressources), la communauté locale est appelée à jouer un rôle de premier plan. Le syndicalisme, comme acteur au sein de cette communauté, est amené à se transformer.

Le bureau syndical du SEECD estime qu’il pourrait être pertinent de renouveler l’approche syndicale en prenant appui sur le mouvement des Communs et sur les initiatives de Transition, où l’empowerment de la communauté et la démocratie participative sont des éléments essentiels. Cette perspective a été brièvement présentée dans les éditoriaux du bulletin syndical Panorama21 de février, mars et mai, de même qu’aux assemblées générales du 13 février et du 25 avril 2017. Cette approche sera discutée lors de la rencontre du 7 juin prochain, pendant laquelle il sera question d’un plan d’action stratégique local.

Un «commun» est constitué d’une ressource et d’une communauté d’usagers qui établit collectivement des règles de gouvernance de cette ressource. Le savoir, les connaissances, la pédagogie, les relations humaines et professionnelles, tout comme le cégep lui-même (comme organisation ou comme lieu physique) sont autant de ressources dont fait usage la communauté collégiale. De l’éthique à la pédagogie, en passant par la citoyenneté, l’environnement ou la technologie, la gestion commune s’articule autour de valeurs et de principes partagés par tous. Elle peut prendre autant de formes qu’il y a de groupes au sein de l’écosystème éducatif. Tout commence par l’engagement individuel et la volonté de coopération dans un objectif de bien commun. Dans cette perspective, le mouvement des communs place l’État dans une position nouvelle et se présente comme une vigoureuse alternative à l’appropriation privée par le marché.

Pour plus d’information sur les communs, il existe une documentation qui croit à chaque jour. Pour commencer, on peut lire le bref ouvrage d’introduction intitulé «La renaissance des communs» de David Bollier. Si vous êtes à l’aise à lire en anglais, nous vous suggérons le bref texte d’Ugo Mattei «First Thoughts for a Phenomenology on the Commons». Il existe aussi le livre «Commun» de Pierre Dardot et Christian Laval, dont Éric Martin de l’IRIS a fait un résumé intitulé «Du néolibéralisme au commun» (partie 1 et partie 2). Le SEECD a également produit une capsule vidéo sur les communs en éducation (adaptée d’une présentation) qui est disponible en ligne.

Concernant la pratique des communs, certains mouvements peuvent être très intéressants à observer. Parmi eux, on remarquera les Initiatives de transition qui cherchent à développer une approche holistique de la résilience des communautés. Ce sont des projets citoyens qui proposent des façons concrètes de s’organiser à petite échelle pour inspirer de grands changements, notamment en ce qui a trait aux défis que représentent les changements climatiques et la fin de l’ère du pétrole. Partout, des Initiatives de transition participent à créer le monde de demain avec une vision positive qui stimule l’engagement. On pourra consulter à cet effet le tout nouveau «Guide essentiel de la Transition» traduit en français. Pour quiconque désire aller plus loin, le «Manuel de Transition» (gratuit en anglais ici), de Rob Hopkins, largement inspiré des principes de la permaculture, est un ouvrage incontournable pour ceux qui désirent participer au changement dès aujourd’hui.

Veuillez confirmer avant le 1er juin si vous comptez participer à la discussion. Merci et bonne lecture !

 

Demi-journée de réflexion

Le bureau syndical tiendra une demi-journée de réflexion pour discuter de diverses préoccupations en vue de l’élaboration du plan d’action syndical, qui sera proposé en assemblée générale lors de la prochaine session. Nous aimerions aborder des sujets tels que l’autonomie départementale, l’implication et la collaboration (notamment dans les comités), la collégialité, l’autonomie professionnelle, l’environnement, etc. Cette rencontre fait suite à la présentation des objectifs généraux des 7 février et 25 avril derniers.

Comme nous souhaitons que ce plan reflète bien les préoccupations de la communauté enseignante, nous vous invitons à vous joindre à nous le mercredi 7 juin dès 9 h 30 h. La discussion prendra la forme d’un échange informel. Si un tel remue-méninges vous interpelle, nous vous demandons de confirmer votre présence avant le 1er juin.

Nous espérons vous y voir en grand nombre!

La créativité

Un autre trimestre se termine. Le temps est venu de faire un bilan de nos activités pour voir où nous en sommes et où nous nous en allons.

L’engagement

Ce dernier numéro de Panorama21 présente, en majeure partie, les comptes rendus du travail fait par plusieurs comités où se sont impliqués des enseignantes et des enseignants durant l’année scolaire qui achève. On compte environ 25 groupes de tout ordre, allant de la communauté de pratique au comité paritaire, en passant par les comités syndicaux, les groupes d’action bénévole ou le conseil d’administration.

Ces comptes rendus, comme tous les textes courts, ne sont pas exhaustifs et ne couvrent pas tout ce qui a été réfléchi, débattu, organisé et mis sur pied. Mais ils offrent une vue d’ensemble qui permet de constater l’implication des enseignantes et des enseignants au sein de leur communauté.

Ces rencontres participent à tisser des liens entre les membres des différentes communautés. Elles favorisent l’engagement des enseignants et des enseignantes et dynamisent les relations au sein de l’écosystème éducatif. De plus, l’élaboration de plans d’action concertés recadre les lieux de décision à l’horizontale. Cette dynamique de l’engagement participe à l’autonomisation des communautés, elle favorise leur empowerment.

Les relations

Dans un processus constructif où la coopération entre les différentes instances est bien ancrée, la compréhension mutuelle et la collaboration sont des éléments de premier plan. Aujourd’hui, cependant, de manière générale, les choses ne sont pas encore rendues là. Il existe toujours des attentes silencieuses de part et d’autre, de la méfiance, des frictions et des situations qui révèlent parfois un choc des cultures. Le réflexe est de voir la confrontation comme une voie possible pour régler les conflits, alors que nous aurions avantage à ce que l’affrontement cède le pas à la coopération pour le bien commun.

L’imagination

Nous sommes dans une période de transition où il faut être imaginatif et créatif pour inventer de nouvelles façons d’aborder les différends qui nous opposent. Cette approche, quand elle ne se limite pas à une vision verticale de la hiérarchie et quand elle s’inscrit dans une perspective de co-création bienveillante au sein de l’institution, peut être un gage d’avenir.

Reste à l’inventer et à l’entretenir.

Vers un plan d’action syndical (partie 2)

Lors de l’Assemblée générale du 25 avril, le bureau syndical du SEECD a présenté trois objectifs généraux et des sous-objectifs qui pourraient éventuellement orienter son plan d’action l’an prochain. Ces objectifs se traduisent, à titre d’exemples, dans certaines activités et avancées réalisées au cours de l’année. Cette présentation fait suite à l’assemblée du 7 février. La capsule vidéo ci-dessous (2 min. 10 sec.) résume l’essentiel de la présentation.

L’implication dans les comités

Lors de la prochaine assemblée générale (25 avril), vous serez invités à manifester votre intérêt à vous impliquer dans différents comités au cégep. Certains vous sont probablement familiers, alors que d’autres vous sont peut-être inconnus. Afin de vous aider à réfléchir à une possible implication ou d’attiser votre intérêt, nous vous présentons brièvement quelques comités pour lesquels nous devrons élire des représentantes ou représentants prochainement.

Ceux et celles qui ont à cœur la reconnaissance du personnel travaillant au cégep et les activités rassembleuses pourraient être intéressés par le comité de reconnaissance et de valorisation du personnel. Ce dernier organise différentes activités, dont le « party » de Noël, la soirée reconnaissance et l’activité de fin d’année. Le comité de la condition des femmes (CCF) de la FEC et le comité consultatif d’accès à l’égalité ont, quant à eux, pour objectif de discuter, dans le premier cas, de différents enjeux touchant la condition des femmes dans la société et, dans l’autre, des enjeux concernant l’égalité d’accès en emploi au cégep. En plus de participer à quelques rencontres organisées par la FEC durant l’année, les personnes impliquées dans ces comités peuvent organiser des activités locales et doivent assurer le suivi du programme d’accès à l’égalité en emploi auprès de la FEC. Ceux et celles qui ont à cœur les mesures d’aide à la réussite et les étudiants ou étudiantes en situation de handicap (EESH) ou ayant des besoins particuliers (EBP) pourraient se joindre au comité sur les mesures d’aide à la réussite, qui discute de la procédure pour les appels de projets et qui sélectionne les projets qui sont ensuite soumis à la direction pour approbation. Le désir de « réanimer » le comité environnement l’an prochain est également bien présent. Ce comité pourrait mettre en place des projets concernant, par exemple, l’alimentation ou les espaces verts au cégep, ou encore des activités de sensibilisation liées à l’écologie. Le comité en matière de harcèlement et de violence sera aussi réactivé l’an prochain. Il se penchera sur les politiques et les mesures à prendre concernant le harcèlement et les actes de violence de différentes natures qui pourraient survenir au cégep.

Malheureusement, il est impossible de mentionner ici tous les comités existants, mais vous pouvez vous informer auprès de votre équipe syndicale pour en connaître davantage au sujet des différents comités qui nous permettent de travailler en collaboration avec la direction et les autres personnels du cégep ou encore au sujet des comités liés à la FEC ou à la CSQ.

S’impliquer dans un comité est une façon de faire la différence dans le cégep et de tisser des liens avec divers membres de la communauté collégiale. Les comités sont un premier pas vers davantage de collaboration à l’intérieur et même à l’extérieur des murs du cégep. Si cette idée de collaboration vous tient à cœur, manifestez-vous!

Small is beautiful

Le bureau syndical présente trois objectifs qui pourraient éventuellement orienter un plan d’action.

Une planification implique d’avoir une vision de ce que nous sommes en tant que communauté. Elle implique que cette vision soit partagée et que l’ensemble des individus qui la composent souhaite la voir se réaliser à long terme. Ce travail, qui s’inscrit dans la continuité, est motivé par des valeurs d’équité, de justice sociale et de démocratie.

L’action locale, chez nous, participe à un mouvement global, dans une dynamique d’échange et de partage. En effet, le bureau syndical bénéficie de l’expérience diversifiée du réseau de la FEC, mais il s’inspire aussi du mouvement des Communs et des Initiatives de transition.

Dans la perspective des communs, le cégep est un lieu de collégialité, une communauté de pairs — enseignants, personnel de soutien, professionnels, cadres — qui reconnaissent et respectent mutuellement leurs rôles respectifs. C’est un écosystème éducatif composé de communautés interreliées et interdépendantes. Le milieu, et son infrastructure, constitue une ressource qui est partagée par tous, mais qui n’appartient à personne, dont le fonctionnement est régi par des règles communes.

Dans les initiatives de transition énergétique, la communauté locale est le lieu privilégié de l’engagement. Des actions simples participent au changement et permettent de relever les défis qui se présentent. Garantes d’une expérience de terrain très riche, ces initiatives proposent des pistes d’action très concrètes : planifier, sensibiliser, jeter des bases, former des groupes de travail, utiliser des forums ouverts, être pratique…

Au bureau syndical, nous croyons qu’une vision à long terme doit être rassembleuse pour être forte, qu’elle doit être constructive pour être motivante, qu’elle doit être bien ancrée pour être résiliente et pour durer. Nous souhaitons susciter des questions et laisser s’exprimer les besoins, les désirs et les rêves, et c’est à cette fin que nous avons entrepris, depuis l’automne, d’informer, d’interroger et d’écouter les membres. Nous avons recueilli de nombreuses idées (voir notre wiki) et proposons de les regrouper sous trois grands objectifs généraux dont l’atteinte ne serait pas successive mais parallèle (voir la capsule vidéo de 2 minutes). Ces objectifs seront discutés dans les prochaines semaines :

1) Reconnaissance de l’« écosystème » éducatif, environnemental et social;

2) Renforcement de la communauté enseignante dans la production du commun;

3) Prise en charge commune de l’éducation.

Pour ce faire, nous misons sur le petit ; la réalisation de ces objectifs se fait par de petites actions. Plus petites sont elles, plus grandes sont les chances qu’elles soient durables. Leur portée immédiate semble parfois invisible, mais ces petites actions sont comme des graines que l’on sème. Nous faisons le pari qu’elles soient garantes de belles transformations.

Après tout, small is beautiful.

Un guide de la transition traduit en français

«La Transition est une expérience sociale en cours, un mouvement de citoyens qui se rassemblent pour réimaginer et reconstruire le monde en veillant à créer un mode de vie sain. […] C’est un mouvement qui nait en 2005 et ne cesse de prendre l’ampleur. Il est composé de citoyens qui ont décidé d’agir au niveau local pour répondre aux défis majeurs de notre époque. En se rassemblant, ils parviennent à inventer des solutions. Ils favorisent une culture de solidarité qui prend soin de l’individu, du groupe et de la nature. Ils se réapproprient l’économie, stimulent l’entrepreneuriat, réimaginent le travail, apprennent de nouvelles compétences et tissent des toiles de liens et de soutien. Leurs débats sont courageux, les changements qu’ils génèrent sont extraordinaires.»

Le 3 février, le Réseau Transition a publié la traduction française du Guide essentiel de la Transition. Le livret de 64 pages est disponible gratuitement sous licence Creative Commons.