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Adoption de trois objectifs pour un plan d’action global

nLors de la dernière assemblée du SEECD, le mardi 28 novembre, il a été questions des trois objectifs généraux du plan d’action sur lequel travaille le bureau syndical depuis plusieurs mois :

  1. Oeuvrer à la reconnaissance de l’écosystème éducatif, environnemental et social
  2. Oeuvrer au renforcement de la communauté enseignante
  3. Oeuvrer à la prise en charge commune de l’éducation

Des exemples d’actions sont venus supporter ces objectifs comme le développement d’une stratégie locale pour travailler en amont des décisions, la réflexion sur la prise de décision, le renforcement des liens entre les communautés. Plusieurs comités ont également été créés.

Il a été proposé et résolu à l’unanimité «de faire de ces trois objectifs la base de l’engagement individuel et collectif au sein de la communauté.»

Consultation sur le plan d’action stratégique syndical

Nous profitons de la Journée mondiale des enseignants pour vous inviter à participer à une consultation très importante. Depuis un an, le bureau syndical du SEECD travaille sur un projet qui pourrait, à court et long termes, changer bien des choses dans notre milieu.

Un plan d’action sert à donner de la cohésion aux diverses actions de ceux qui l’appliquent. Organisées dans le temps, ces actions constituent des étapes dans la réalisation de projets. Cette planification correspond à des objectifs communs, eux-mêmes nourris par des valeurs communes.

Les membres du bureau syndical du SEECD travaillent, depuis l’automne 2016, à l’élaboration d’un plan d’action stratégique. Son orientation générale a été présentée lors d’assemblées qui se sont tenues en février, en avril et en juin 2017.

Nous vous invitons ici à donner votre avis sur l’approche envisagée et sur les objectifs éventuellement poursuivis. Il y a 8 questions dans ce questionnaire. N’hésitez pas à faire part de vos commentaires et de vos suggestions à la toute fin.

Le lien vers le questionnaire vous a été acheminé par courriel. La consultation aura lieu du 5 au 16 octobre 2017.

Quelque chose comme un début

Répondant à l’invitation du bureau syndical, plusieurs membres du SEECD se sont rencontrés dans la matinée du 7 juin pour échanger sur leur vision du cégep et de la communauté enseignante en abordant la question d’un plan d’action commun. La rencontre, décontractée et cordiale, a permis de faire des observations intéressantes quant aux préoccupations des enseignants et enseignantes.

La coopération avec les différents intervenants au sein de l’organisation apparait être importante pour développer des liens et des projets. La nécessité de développer des espaces de discussion entre pairs et entre collègues des différents secteurs a été exprimée par plusieurs participants. Il leur apparaît important de développer des lieux d’échange et des moments de rencontre pour briser l’isolement et le travail en «silos». Si l’information doit être mise en commun dans des moments de rassemblement, le partage et l’échange, eux, participent à un équilibre entre action et réflexion.

La question de la collégialité des relations a occupé beaucoup de place. La reconnaissance du travail enseignant passe par la valorisation, la légitimation et le respect à l’égard de soi et des autres. Un enseignant a remarqué comment les notes internes diffusées par certains gestionnaires révélaient la hiérarchie en place.  Or, cette dernière est vue comme un obstacle majeur à la réciprocité, à la confiance et à l’implication. D’autres enseignants ont relevé le décalage de valeurs et de préoccupations qui existe entre le corps enseignant et certains gestionnaires. La pensée managériale affecte tout le monde dans l’organisation. Alors que certains ont insisté sur le besoin d’une d’écoute réelle de la part des gestionnaires, afin d’établir une communication et une coopération qui soient authentiques, d’autres ont manifesté le désir de créer un nouveau type de rapport situé en dehors de la confrontation. Il faut faciliter la collaboration en prenant les devants plutôt qu’en étant défensifs, en proposant des solutions plutôt qu’en créant des conflits, voire en imposant certains sujets qui sont au coeur des préoccupations des enseignants.

Il a aussi été question de l’engagement, un élément crucial qui, de l’avis de plusieurs, peut créer une masse critique dans les échanges. La crédibilité de la communauté enseignante est accrue par l’implication de ses membres et par leur concertation. Si la vision de la collaboration et du dialogue est partagée, le rôle du syndicat est important sur ce plan, et il faut y voir avec vigilance et prudence. Aux yeux de certains, l’exercice d’une pression demeure parfois nécessaire dans certains dossiers. Cependant, l’engagement participe à créer un rapport de force qu’il faut entretenir, car il permet la légitimation des actions.

D’un autre côté, des actions concrètes doivent permettre d’appliquer certains principes et certaines valeurs. En ce sens, un plan d’action stratégique syndical permet de donner une direction au collège. Quelqu’un a relevé qu’il était important de mettre les moyens dans les mains des l’enseignants. Or, les principaux obstacles à l’engagement semblent être la lourdeur de la charge de travail et le manque de temps. C’est pourquoi il faut faire l’examen du métier d’enseignant. Il est également important de comprendre la culture locale pour opérer un changement de mentalité qui soit à l’image de la communauté. Afin de favoriser l’engagement de chacun, une perspective plus élargie de l’action syndicale est souhaitée. Plusieurs ont signifié qu’il est important de partager une vision commune afin de favoriser le bien de la collectivité.  Il est temps de se réapproprier les règles et les lieux de décision. La planification stratégique est un moyen d’y voir. Dans l’ensemble, les objectifs généraux du plan proposé dans le document de travail, objectifs qui sont axés sur le commun, on rallié les participants :

1) Reconnaissance de l’écosystème éducatif, environnemental et social

2) Renforcement de la communauté enseignante

3) Prise en charge commune de l’éducation

Cependant, dans les prochains mois, il sera important de procéder par étapes et à petits pas. Le document de travail actuel, qui présente des objectifs généraux axés sur le commun, devra être approfondi. Certains ont exprimé le souhait que ces objectifs reposent sur des valeurs clairement définies (par exemple la «coopération») et qu’ils conduisent à des actions concrètes. Il faudra bien jauger l’écart entre l’idéal et la réalité afin de ne pas verser dans l’utopie. Pour ce faire, il sera nécessaire de définir des enjeux et une mission à partir d’une analyse des faits et des données. Ces preuves permettront une argumentation reposant sur l’expertise enseignante.

Enfin, ce rassemblement informel a été l’occasion d’expérimenter des technologies permettant de nouvelles façons de partager l’information et d’organiser la discussion. Des outils collaboratifs ont permis d’avoir accès à de la documentation en ligne, d’avoir un ordre du jour ouvert que chacun pouvait modifier, d’inscrire et de suivre les tours de parole de façon participative et de contribuer en temps réel à la prise de notes tenant lieu de compte rendu. Tous les participants ont convenu que cette rencontre était une activité essentielle et qu’il fallait poursuivre l’exercice à l’automne prochain.

Faire en commun : un paradigme social de transformation

David Bollier est auteur et un blogueur prolifique, un activiste de longue date, et un chercheur indépendant sur la question du mouvement des communs depuis plus de 20 ans. Il est l’auteur de «Commoning as a Transformative Social Paradigm» (printemps 2016). Le livre a été traduit en français par Maïa Dereva et publié à l’automne 2016 sous le titre « Faire en commun : un paradigme social de transformation ». L’essayiste écrit :

Pour faire face aux nombreuses et profondes crises de notre temps, nous sommes confrontés à une énigme qui n’a pas de solution simple : comment pouvons-nous imaginer et construire un système radicalement différent en vivant dans les limites d’un système en place qui résiste énergiquement au changement transformationnel ? Notre défi est non seulement d’articuler des alternatives séduisantes, mais aussi d’identifier des stratégies crédibles pour les réaliser.

Je crois que les communs — à la fois comme paradigme, discours, éthique, et ensemble de pratiques sociales — sont très prometteurs pour transcender cette énigme. Plus qu’une philosophie politique ou qu’un programme politique, les communs sont un processus vivant actif. Ils sont moins un nom qu’un verbe, car il s’agit principalement des pratiques sociales du faire en commun  les actes de soutien mutuel, les conflits, la négociation, la communication et l’expérimentation qui sont nécessaires pour créer des systèmes de gestion des ressources partagées. Ce processus rassemble la production (auto-approvisionnement), la gouvernance, la culture et les intérêts personnels en un seul système intégré.

Cet essai propose un aperçu rapide des communs, du faire en commun, et de leur grand potentiel pour aider à construire une nouvelle société. J’expliquerai la théorie du changement qui anime de nombreux commoneurs, surtout lorsqu’ils tentent d’apprivoiser les marchés capitalistes, de devenir les intendants des systèmes naturels, et qu’ils mutualisent les avantages des ressources partagées. Les pages suivantes décrivent une critique de l’économie et de la politique néo-libérales basée sur les communs, une vision de la façon dont les communs peuvent permettre une société humaine écologiquement plus durable, les principaux changements économiques et politiques que cherchent les commoneurs, et les principaux moyens de les atteindre.

Finalement, j’envisagerai quelque uns des effets qu’’une société centrée sur les communs pourrait avoir sur l’alliance marché/état qui constitue actuellement « le système ». Comment un monde approvisionné et gouverné par les communs changerait-il la politique ? Comment pourrait-il répondre aux pathologies interconnectées d’une croissance économique implacable, de la concentration du pouvoir des entreprises, du consumérisme, d’une dette insoutenable et d’une destruction écologique en cascade ?

La vidéo suivante présente le sujet principal de l’oeuvre :

Les communs en éducation

Ce sont des choses qui ne sont possédées par personne, mais qui sont partagées par tous. Elles ne relèvent ni du bien public, ni du marché. Elles n’existent qu’à partir du moment où une communauté décide de gérer collectivement une ressource dans une perspective d’équité et de durabilité. Que sont ces choses si singulières qu’elles échappent au vocabulaire courant ? Les communs sont la combinaison d’une ressource (l’eau, l’air, le savoir, l’éducation, internet, les logiciels libres), d’une communauté d’usagers, et d’un ensemble de règles sociales, de normes et de sanctions créées par cette communauté que l’on appelle les commoneurs. Dans un atelier présenté au Conseil général de la FEC-CSQ à Sorel, le 1er juin 2017, Louis Marchand et Grégoire Bédard jettent un bref coup d’oeil à la renaissance des communs et tentent de voir comment ils peuvent transformer notre rapport à l’éducation dans les cégeps.

La capsule vidéo (4 min.) suivante résume l’essentiel de la présentation.

Une approche syndicale renouvelée

Avec la «nouvelle gestion publique», les valeurs et les modes d’opération de l’État sont largement inspirés du secteur privé et des principes néolibéraux. L’État va de pair avec le marché et ceci n’est pas sans conséquences sur l’éducation et sur la gestion du système éducatif. Dans ce contexte, où s’ajoutent les défis du monde contemporain (en termes d’environnement, d’énergie et de ressources), la communauté locale est appelée à jouer un rôle de premier plan. Le syndicalisme, comme acteur au sein de cette communauté, est amené à se transformer.

Le bureau syndical du SEECD estime qu’il pourrait être pertinent de renouveler l’approche syndicale en prenant appui sur le mouvement des Communs et sur les initiatives de Transition, où l’empowerment de la communauté et la démocratie participative sont des éléments essentiels. Cette perspective a été brièvement présentée dans les éditoriaux du bulletin syndical Panorama21 de février, mars et mai, de même qu’aux assemblées générales du 13 février et du 25 avril 2017. Cette approche sera discutée lors de la rencontre du 7 juin prochain, pendant laquelle il sera question d’un plan d’action stratégique local.

Un «commun» est constitué d’une ressource et d’une communauté d’usagers qui établit collectivement des règles de gouvernance de cette ressource. Le savoir, les connaissances, la pédagogie, les relations humaines et professionnelles, tout comme le cégep lui-même (comme organisation ou comme lieu physique) sont autant de ressources dont fait usage la communauté collégiale. De l’éthique à la pédagogie, en passant par la citoyenneté, l’environnement ou la technologie, la gestion commune s’articule autour de valeurs et de principes partagés par tous. Elle peut prendre autant de formes qu’il y a de groupes au sein de l’écosystème éducatif. Tout commence par l’engagement individuel et la volonté de coopération dans un objectif de bien commun. Dans cette perspective, le mouvement des communs place l’État dans une position nouvelle et se présente comme une vigoureuse alternative à l’appropriation privée par le marché.

Pour plus d’information sur les communs, il existe une documentation qui croit à chaque jour. Pour commencer, on peut lire le bref ouvrage d’introduction intitulé «La renaissance des communs» de David Bollier. Si vous êtes à l’aise à lire en anglais, nous vous suggérons le bref texte d’Ugo Mattei «First Thoughts for a Phenomenology on the Commons». Il existe aussi le livre «Commun» de Pierre Dardot et Christian Laval, dont Éric Martin de l’IRIS a fait un résumé intitulé «Du néolibéralisme au commun» (partie 1 et partie 2). Le SEECD a également produit une capsule vidéo sur les communs en éducation (adaptée d’une présentation) qui est disponible en ligne.

Concernant la pratique des communs, certains mouvements peuvent être très intéressants à observer. Parmi eux, on remarquera les Initiatives de transition qui cherchent à développer une approche holistique de la résilience des communautés. Ce sont des projets citoyens qui proposent des façons concrètes de s’organiser à petite échelle pour inspirer de grands changements, notamment en ce qui a trait aux défis que représentent les changements climatiques et la fin de l’ère du pétrole. Partout, des Initiatives de transition participent à créer le monde de demain avec une vision positive qui stimule l’engagement. On pourra consulter à cet effet le tout nouveau «Guide essentiel de la Transition» traduit en français. Pour quiconque désire aller plus loin, le «Manuel de Transition» (gratuit en anglais ici), de Rob Hopkins, largement inspiré des principes de la permaculture, est un ouvrage incontournable pour ceux qui désirent participer au changement dès aujourd’hui.

Veuillez confirmer avant le 1er juin si vous comptez participer à la discussion. Merci et bonne lecture !

 

Faire de l’université un commun

Le livre «Commun» est un essai majeur écrit par Pierre Dardot et Christian Laval.

Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun, qui s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle. Seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution.
Les auteurs offriront une conférence en marge de l’ACFAS (entrée libre et gratuite) sur le thème du rapport entre les réformes de l’université, le capitalisme et le commun. La Grande conférence et cocktail se tiendra au Faculty Club de l’université McGill cle lundi 8 mai à 18 h. Pierre Dardot y abordera le thème «Faire de l’université un commun».
Sous ce nom on regroupe des « choses » aussi diverses que l’eau, l’air, la connaissance, des services publics, etc. Mais en quoi l’université est-il aujourd’hui réellement un « commun » ? On ne peut se contenter d’en appeler au principe séculaire d’autonomie et de collégialité qui fonde l’université. C’est l’université qui doit être collectivement instituée comme commun en se donnant un autogouvernement démocratique ouvert, non au marché, mais sur le reste de la société. De plus, quel sens donne-t-on alors au mot « bien » ? S’agit-il d’une référence aux droits fondamentaux de la personne humaine ? L’éducation serait un « bien commun » en ce que le droit à l’éducation serait un droit commun, c’est-à-dire universel. Mais à qui appartient-il de définir ces droits fondamentaux sinon à la société elle-même ? Seule l’auto-institution de la société pourra permettre une telle définition.

Small is beautiful

Le bureau syndical présente trois objectifs qui pourraient éventuellement orienter un plan d’action.

Une planification implique d’avoir une vision de ce que nous sommes en tant que communauté. Elle implique que cette vision soit partagée et que l’ensemble des individus qui la composent souhaite la voir se réaliser à long terme. Ce travail, qui s’inscrit dans la continuité, est motivé par des valeurs d’équité, de justice sociale et de démocratie.

L’action locale, chez nous, participe à un mouvement global, dans une dynamique d’échange et de partage. En effet, le bureau syndical bénéficie de l’expérience diversifiée du réseau de la FEC, mais il s’inspire aussi du mouvement des Communs et des Initiatives de transition.

Dans la perspective des communs, le cégep est un lieu de collégialité, une communauté de pairs — enseignants, personnel de soutien, professionnels, cadres — qui reconnaissent et respectent mutuellement leurs rôles respectifs. C’est un écosystème éducatif composé de communautés interreliées et interdépendantes. Le milieu, et son infrastructure, constitue une ressource qui est partagée par tous, mais qui n’appartient à personne, dont le fonctionnement est régi par des règles communes.

Dans les initiatives de transition énergétique, la communauté locale est le lieu privilégié de l’engagement. Des actions simples participent au changement et permettent de relever les défis qui se présentent. Garantes d’une expérience de terrain très riche, ces initiatives proposent des pistes d’action très concrètes : planifier, sensibiliser, jeter des bases, former des groupes de travail, utiliser des forums ouverts, être pratique…

Au bureau syndical, nous croyons qu’une vision à long terme doit être rassembleuse pour être forte, qu’elle doit être constructive pour être motivante, qu’elle doit être bien ancrée pour être résiliente et pour durer. Nous souhaitons susciter des questions et laisser s’exprimer les besoins, les désirs et les rêves, et c’est à cette fin que nous avons entrepris, depuis l’automne, d’informer, d’interroger et d’écouter les membres. Nous avons recueilli de nombreuses idées (voir notre wiki) et proposons de les regrouper sous trois grands objectifs généraux dont l’atteinte ne serait pas successive mais parallèle (voir la capsule vidéo de 2 minutes). Ces objectifs seront discutés dans les prochaines semaines :

1) Reconnaissance de l’« écosystème » éducatif, environnemental et social;

2) Renforcement de la communauté enseignante dans la production du commun;

3) Prise en charge commune de l’éducation.

Pour ce faire, nous misons sur le petit ; la réalisation de ces objectifs se fait par de petites actions. Plus petites sont elles, plus grandes sont les chances qu’elles soient durables. Leur portée immédiate semble parfois invisible, mais ces petites actions sont comme des graines que l’on sème. Nous faisons le pari qu’elles soient garantes de belles transformations.

Après tout, small is beautiful.

Tempête d’idées autour de la bibliothèque

Les gouvernements fédéral et provincial ont annoncé l’attribution de subventions au Cégep de Drummondville pour moderniser la bibliothèque.

Le SEECD invite tous les membres de la communauté à participer à la mise en commun d’idées constructives pour concevoir ce lieu de partage, d’échange et de rencontres. Cette grande tempête d’idées prendra la forme d’une page wiki où chacun pourra formuler brièvement des idées concrètes de design. L’accueil est ici : https://wiki.seecd.org/index.php/Accueil

Merci de participer ! Vous courez la chance de gagner une bibliothèque qui vous ressemble !

L’éducation, un bien commun ?

Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, estime que

«l’éducation doit enseigner comment vivre sur une planète sous pression. Elle doit viser l’alphabétisation culturelle, sur la base du respect et d’une dignité égale pour tous, et contribuer à tisser ensemble les dimensions sociale, économique et environnementale du développement durable.»

C’est dans cette optique de développement que

«l’éducation et le savoir doivent être considérés comme des biens communs mondiaux. Cela signifie que la création des connaissances, leur contrôle, acquisition, validation et utilisation sont communs à tous les êtres humains en tant qu’effort collectif social. La gouvernance de l’éducation ne peut plus être séparée de la gouvernance du savoir.»

Voilà les principaux enjeux que pose l’UNESCO dans le document «Repenser l’éducation; vers un bien commun mondial?». Cette réflexion pose d’importantes questions sur les enjeux de l’éducation au XXIe siècle. Dans le contexte actuel, où les sociétés sont en pleine transformation, quels sont nos besoins et quelles devraient être les finalités de l’éducation? Comment celle-ci devrait-elle être organisée?

Il s’agit de notre avenir commun. Et l’avenir commence ici maintenant. Localement, dans notre cégep, comment peut-on faire valoir et protéger ce bien commun et comment peut-il être organisé? Voilà un important chantier qui mérite d’être entrepris.