Permanence et congés

La permanence est un statut qui s’acquiert au début d’un contrat d’enseignement sur poste dans le collège et qui procure une sécurité d’emploi à la personne qui l’obtient. Les façons d’obtenir la permanence varient selon plusieurs facteurs. Vous trouverez ici un document qui présente les principales façons de devenir permanente ou permanent. Vous également vous informer sur les différents types de congés auxquels vous avez droit dans cet autre document produit par la FEC-CSQ.

Guide à l’intention des enseignants

L’enseignement est l’un des plus beaux métiers du monde, mais les nouvelles enseignantes et les nouveaux enseignants sont souvent précipités dans le monde collégial sans avoir eu l’occasion de l’explorer. Pour plusieurs, il s’agit également d’une première expérience en tant que travailleuse ou travailleur syndiqué — un autre univers à découvrir.

Un guide des enseignantes et enseignants de la FEC-CSQ a été préparé pour vous. Ce guide vise à mieux faire connaître au nouveau personnel enseignant les rouages du milieu collégial.  Vous y trouverez les rôles et le fonctionnement du syndicat et de la Fédération et des informations sur les droits et obligations du personnel enseignant liés à leur travail et découlant de la convention collective. Ce guide permet de s’approprier les éléments les plus importants liés au travail et découlant de la convention collective.

Comment se porte le bien-être au travail ?

En octobre dernier, une consultation portant sur le bien-être au cégep a été mené conjointement par la Direction des ressources humaines et les syndicats des enseignants, des professionnels et des employés de soutien.

Vous avez été nombreux à participer à cet exercice : environ 200 employés, dont plus de 125 enseignants. Depuis, un responsable du SEECD s’est penché sur la compilation des résultats, mais aussi  sur les réponses écrites qui totalisent plus de 35 pages de réponses à développement. De plus, d’autres données recueillies par le biais du Programme d’aide aux employés (CRESS PAE), de la DRH et de la CSQ permettent de dresser un portrait plus précis.

Les résultats préliminaires vous seront communiqués lors de la prochaine assemblée syndicale qui se tiendra le 20 février. Nous verrons également ensemble quelles actions peuvent être planifiées par le syndicat et quelles recommandations pourront être faite au comité chargé du projet, qui les transmettra à la Régie de direction. C’est un rendez-vous à ne pas manquer !

Un jeu de cartes

Plusieurs enseignantes et enseignants font le constat que les gens se parlent de moins en moins dans les corridors et que les relations entre collègues ont beaucoup changé depuis quelques années.

Dans le but d’apprendre à se connaitre davantage et de nous aider à créer des liens entre nous, les membres du comité intersyndical ont eu l’idée de créer un petit jeu pour tous qui se veut très simple. Ils ont créé des cartes noires sur lesquelles sont écrits des messages. À la réception d’une carte, nous vous invitons à la donner au suivant en fonction du message qui se trouve sur celle-ci. Que ce soit en la donnant à quelqu’un que vous connaissez ou encore à quelqu’un que vous souhaitez apprendre à connaitre, nous espérons que ce petit jeu sera virulent et qu’il permettra à tous de mieux se connaitre et se reconnaitre.

Au plaisir d’échanger avec vous… une petite carte!

Les conditions d’enseignement

L’éducation a fait les manchette récemment pour des raisons reliées à des problématiques importantes liées aux conditions d’exercice du métier. Que ce soit la baisse du nombre d’étudiants dans les cégeps, la violence dont sont victimes certains enseignants dans les écoles, ou le décrochage des enseignants dans leurs premières années de pratique, le portrait n’est pas très reluisant.

Robert Dutrisac, éditorialiste au Devoir, estime que la valorisation de la profession «s’impose» et passe notamment «par une meilleure rémunération, mais surtout par un soutien et des conditions de pratique à la hauteur de la vocation.»

Un texte collectif a également été publié dans le Devoir du 29 janvier. Les huit signataires sont des enseignants actuels ou retraités qui identifient notamment quatre problématiques majeures en éducation : 1) la qualification des remplaçants (pour remplacer le personnel malade ou en congé) ; 2) la pénurie d’enseignants suppléants ; 3) la difficulté du travail quotidien et  4) l’annulation des formations faute de suppléants.

Les auteurs proposent des explications à ces quatre problèmes, mais aussi quelques solutions à long terme «qui tiennent compte de la mission de l’école» afin de favoriser les conditions d’exercice du métier :

  1. des ratios maître-élèves moins élevés,
  2. une plus grande autonomie professionnelle,
  3. une meilleure formation initiale jointe à une plus grande sélection des inscrits et la possibilité d’activités de formation continue pertinentes pour le corps enseignant,
  4. une meilleure rémunération,
  5. ainsi que l’établissement d’équipes-écoles comme lieux d’entraide et de solidarité.