Archives de catégorie : Société

Création d’un comité Environnement

Un groupe d’action et de réflexion sur l’environnement au sein de la communauté collégiale été créé cette semaine lors d’une première rencontre.

À ce stade de son développement, le groupe se voit davantage comme une communauté de pratique, un lieu d’échange et de réflexion sur des actions simples et concrètes, que comme un comité ayant un rôle politique au sein de l’organisation.

Le groupe souhaite tisser des liens entre les membres des différents secteurs de la communauté collégiale. Permaculture, recyclage, alimentation biologique, potager… Si le projet vous intéresse, vous pouvez vous joindre au groupe sur Framavox en cliquant ici  ou en nous écrivant.

Enquête sur l’impact du numérique en éducation

Voilà plus de 30 ans que les ordinateurs ont fait leur entrée dans nos écoles et nos centres, transformant petit à petit le travail auprès des élèves et celui de l’administration. Or, l’accélération annoncée des progrès en informatique et en intelligence artificielle devrait-elle nous inquiéter pour l’avenir de nos conditions de travail?

Gain d’efficacité ou ajout de tâches? Diversification ou spécialisation et monotonie? Acquisition de nouvelles compétences et capacités ou sentiment d’être dépassé et écarté? Pour mieux comprendre l’impact réel du numérique dans nos milieux de travail, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a entrepris un important chantier de recherche sur le numérique qui s’adresse à tous ses membres du secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur.

Cette enquête est une première à la CSQ et c’est avec la collaboration de ses sept fédérations concernées, du secteur public et du secteur privé, que plus de 100 000 personnes pourront répondre à un questionnaire sur le numérique tel que vécu, au quotidien, dans leur milieu de travail. Afin d’avoir le portrait le plus juste possible du développement du numérique en éducation, il est essentiel que vous participiez à cette enquête.

Le lien vous a été transmis par courriel. Vous avez jusqu’au 17 novembre 2017 pour répondre au questionnaire.

Favoriser l’intelligence collective

Afin de favoriser le développement de l’intelligence collective de notre communauté, voici un nouvel onglet, intitulé Ressources, où vous pourrez notamment trouver :

  • quelques outils technologiques (libres et gratuits) qui peuvent favoriser le travail collaboratif et la prise de décision au sein d’assemblées, de départements, de groupes de travail ou de comités divers;
  • des méthodes et des techniques pour favoriser autant la réflexion, la prise de décision de groupe ou la résolution de conflits.

Cette page sera progressivement développée tout au fil du temps. Revenez-y !

Consultation sur le plan d’action stratégique syndical

Nous profitons de la Journée mondiale des enseignants pour vous inviter à participer à une consultation très importante. Depuis un an, le bureau syndical du SEECD travaille sur un projet qui pourrait, à court et long termes, changer bien des choses dans notre milieu.

Un plan d’action sert à donner de la cohésion aux diverses actions de ceux qui l’appliquent. Organisées dans le temps, ces actions constituent des étapes dans la réalisation de projets. Cette planification correspond à des objectifs communs, eux-mêmes nourris par des valeurs communes.

Les membres du bureau syndical du SEECD travaillent, depuis l’automne 2016, à l’élaboration d’un plan d’action stratégique. Son orientation générale a été présentée lors d’assemblées qui se sont tenues en février, en avril et en juin 2017.

Nous vous invitons ici à donner votre avis sur l’approche envisagée et sur les objectifs éventuellement poursuivis. Il y a 8 questions dans ce questionnaire. N’hésitez pas à faire part de vos commentaires et de vos suggestions à la toute fin.

Le lien vers le questionnaire vous a été acheminé par courriel. La consultation aura lieu du 5 au 16 octobre 2017.

Journée mondiale des enseignants 2017

À l’occasion de la Journée mondiale des enseignants, l’UNESCO rappelle que  «les enseignants sont un fondement essentiel qui contribue à la force de toute société à long terme, car ils apportent aux enfants, aux jeunes et aux adultes les connaissances et les compétences qui leur sont nécessaires pour réaliser leur potentiel.»

Les membres du bureau syndical souhaitent souligner la Journée mondiale des enseignants en rappelant que nous pouvons être fiers de faire un des plus beaux métiers du monde. Sans l’apport dynamique des enseignants et des enseignantes, toute institution scolaire est dépourvue de sens.

C’est pourquoi, en plus de coordonner différentes activités inhérentes à la vie de la communauté enseignante et en mettant sur pieds différents projets, le SEECD veille activement à la soutenir en représentant ses membres et en défendant leur autonomie professionnelle et leurs conditions de travail.

Rien ne rend plus forte et dynamique une communauté que l’engagement de ses membres.

Bonne journée à toutes et à tous !

 

Encourager l’engagement étudiant au cégep

La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC- CSQ) est fière d’annoncer, pour la onzième année, l’ouverture du concours pour le prix Nicole-Fortin. Ces bourses visent à reconnaître l’implication citoyenne des étudiantes et étudiants qui réalisent un projet d’équipe dans leur cégep. Cette année encore, trois bourses d’implication citoyenne de 1 500 dollars chacune seront offertes pour soutenir une activité visant à sensibiliser le milieu collégial sur des enjeux politiques, sociaux ou environnementaux.

«Depuis ses débuts, il y a 50 ans, le réseau des cégeps est un milieu qui favorise la réflexion critique et l’engagement citoyen, et c’est cela que nous voulons continuer d’entretenir grâce au prix Nicole-Fortin», de déclarer Lucie Piché, présidente de la FEC-CSQ.
Rappelons que Nicole Fortin a été militante et conseillère à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) de 1971 à 2004. Pendant toutes ces années, elle a défendu avec vigueur la nécessité d’améliorer la qualité, l’accessibilité et la gratuité de la formation collégiale. Elle est décédée en avril 2006.

Au Cégep de Sorel-Tracy, c’est le projet « Boîte de culture urbaine » qui avait remporté une des trois bourses de 1 500 dollars en 2016. Ce projet avait pour but d’encourager l’aménagement de boîtes en bois dans lesquelles ont été plantés des légumes, des plantes ou des fines herbes afin d’embellir la ville et valoriser cette forme de production alimentaire.

Au Cégep de Sainte-Foy, c’est un projet s’inscrivant dans les efforts du Comité pour l’eau publique visant à éliminer la vente d’eau embouteillée dans le cégep qui avait été récompensé.

La troisième bourse d’implication sociale de 2016 a été remise à l’équipe de Robotique du Cégep et de la Polyvalente de Matane. Les jeunes participants à la compétition FIRST (Favoriser l’Inspiration et la Reconnaissance des Sciences et de la Technologie) avaient en effet réussi à se qualifier pour la finale mondiale de robotique se déroulant à Saint-Louis au Missouri : une belle manière de valoriser les programmes techniques en région !

Pour postuler au prix Nicole-Fortin 2017, les étudiantes et étudiants ont jusqu’au 20 octobre prochain pour remplir le formulaire de participation.

Consultation sur la réforme du mode de scrutin

Depuis une dizaine d’années, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) défend la proposition d’un mode de scrutin proportionnel mixte pour le Québec. La CSQ souhaite obtenir l’opinion de ses membres au sujet des principes identifiés par ses affiliés et des caractéristiques du mode de scrutin. Ce dossier est fort complexe. Aussi, avant de remplir le questionnaire, nous vous invitons à lire les documents ci-joints ou à cliquer sur le lien suivant pour obtenir de l’information à ce sujet.

Lorsque vous serez prêts à remplir le questionnaire, vous pourrez cliquer sur le lien qui vous a été transmis dans un courriel, le 14 septembre, ayant pour titre «Consultation concernant la réforme du mode de scrutin au Québec».

Les résultats seront discutés lors du conseil général de la CSQ qui se tiendra en d’octobre.

Quelques mots sur le bien-être au travail

Vous avez reçu, le lundi 11 septembre dernier, une invitation de la direction des Ressources humaines à répondre à un questionnaire Omnivox portant sur le bien-être au travail. On indique que «cette consultation vise à établir un portrait du bien-être au travail des membres des différentes catégories de personnel» et que les résultats guideront par la suite des actions concrètes conséquentes. Le questionnaire a été préparé par la direction des ressources humaines et des représentants «des syndicats du corps enseignant, des professionnels et des employés de soutien».

Un questionnaire confidentiel, vraiment ?

On précise que «le questionnaire est confidentiel» et que «les résultats seront acheminés de façon confidentielle à chacune des instances syndicales qui verront à porter les actions qu’elles jugeront requises.» Cependant, vous remarquerez qu’en répondant aux questions il serait possible d’éventuellement établir un profil assez précis du répondant. À notre avis, c’est justement là un des intérêts de ce questionnaire. Il s’agit d’une première étude sérieuse de nos conditions de vie au cégep de Drummondville et nous souhaitons qu’elle corresponde aux différentes réalités que vivent les employés au quotidien.

Une étude sérieuse

Non, ce n’est pas une consultation bidon, dont les résultats biaisés serviraient des objectifs publicitaires. Nous souhaitons, lors de l’analyse des données, dresser un état des lieux significatif, être en mesure de nuancer les réponses, d’établir des tendances, d’éviter les généralisations qui diluent les réalités spécifiques. L’étude d’autres données — le Programme d’aide aux employés par exemple — complètera le portrait. Chacun des syndicats se saisira des résultats et verra à y donner la suite qui convient.

Une réponse généreuse

En tant que répondant, vous devez assumer pleinement vos réponses et ne pas avoir peur de partager comment vous vivez votre expérience de travail. Cette consultation n’aura des retombées réelles et concrètes que si les données sont fidèles à la réalité. Plus nous aurons de répondants, plus l’ancrage dans la réalité sera profond et les résultats pertinents.

Nous vous remercions de prendre le temps requis pour participer à cette enquête. Le lien vers le questionnaire vous a été transmis par courriel le 11 septembre et le sera de nouveau le 18. Merci !

Éducation : oser choisir le bien commun

Dans un texte publié dans le journal Le Devoir le 9 septembre 2017, une maman s’interroge, en ce début d’année scolaire, sur le parcours qui attend son jeune enfant au sein de l’école québécoise. Ainsi, Anne-Marie Boucher jette un regard de sociologue sur «la ségrégation scolaire», fruit d’une triste «inertie collective» qui alimente le «déni de solidarité» et «la loi du plus fort» autant qu’elle s’en nourrit. Résultat : un sacrifice du «bien commun» qui perpétue les inégalités sociales :

« Dans ce contexte de différenciation croissante entre les établissements, les parents se heurtent au monde de la compétition : soit ils optent pour le cheminement « régulier », qui n’a plus rien à voir avec la classe ordinaire des années 80, soit ils contournent l’école ordinaire et envoient leurs enfants dans un projet particulier sélectif ou dans une école privée subventionnée.»

Madame Boucher ajoute que «ce glissement se poursuit sans que notre ministère de l’Éducation agisse, alors que cette situation ne peut avoir comme dénouement qu’une décision politique, raisonnable et courageuse». Le « libre choix» de l’école ne laisserait-il aux parents que la possibilité de «baisser les bras et de détourner le regard» ?

Faire en commun : un paradigme social de transformation

David Bollier est auteur et un blogueur prolifique, un activiste de longue date, et un chercheur indépendant sur la question du mouvement des communs depuis plus de 20 ans. Il est l’auteur de «Commoning as a Transformative Social Paradigm» (printemps 2016). Le livre a été traduit en français par Maïa Dereva et publié à l’automne 2016 sous le titre « Faire en commun : un paradigme social de transformation ». L’essayiste écrit :

Pour faire face aux nombreuses et profondes crises de notre temps, nous sommes confrontés à une énigme qui n’a pas de solution simple : comment pouvons-nous imaginer et construire un système radicalement différent en vivant dans les limites d’un système en place qui résiste énergiquement au changement transformationnel ? Notre défi est non seulement d’articuler des alternatives séduisantes, mais aussi d’identifier des stratégies crédibles pour les réaliser.

Je crois que les communs — à la fois comme paradigme, discours, éthique, et ensemble de pratiques sociales — sont très prometteurs pour transcender cette énigme. Plus qu’une philosophie politique ou qu’un programme politique, les communs sont un processus vivant actif. Ils sont moins un nom qu’un verbe, car il s’agit principalement des pratiques sociales du faire en commun  les actes de soutien mutuel, les conflits, la négociation, la communication et l’expérimentation qui sont nécessaires pour créer des systèmes de gestion des ressources partagées. Ce processus rassemble la production (auto-approvisionnement), la gouvernance, la culture et les intérêts personnels en un seul système intégré.

Cet essai propose un aperçu rapide des communs, du faire en commun, et de leur grand potentiel pour aider à construire une nouvelle société. J’expliquerai la théorie du changement qui anime de nombreux commoneurs, surtout lorsqu’ils tentent d’apprivoiser les marchés capitalistes, de devenir les intendants des systèmes naturels, et qu’ils mutualisent les avantages des ressources partagées. Les pages suivantes décrivent une critique de l’économie et de la politique néo-libérales basée sur les communs, une vision de la façon dont les communs peuvent permettre une société humaine écologiquement plus durable, les principaux changements économiques et politiques que cherchent les commoneurs, et les principaux moyens de les atteindre.

Finalement, j’envisagerai quelque uns des effets qu’’une société centrée sur les communs pourrait avoir sur l’alliance marché/état qui constitue actuellement « le système ». Comment un monde approvisionné et gouverné par les communs changerait-il la politique ? Comment pourrait-il répondre aux pathologies interconnectées d’une croissance économique implacable, de la concentration du pouvoir des entreprises, du consumérisme, d’une dette insoutenable et d’une destruction écologique en cascade ?

La vidéo suivante présente le sujet principal de l’oeuvre :